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Pendant longtemps, les clés USB et les disques durs sont restés les supports de stockage favoris des particuliers. Quant aux entreprises, elles sont encore nombreuses à déployer une infrastructure de stockage en interne. Cependant, les risques réels liés aux pertes de données commencent à impacter les esprits. Sans compter les dépenses excessives des organisations dans le matériel informatique, l’énergie, le support technique, etc. Ainsi, de plus en plus de personnes s’intéressent aujourd’hui au stockage et au partage de fichiers en ligne. Que l’on parle de stockage en ligne, de cloud computing ou de nuage, le principe de fonctionnement demeure identique. C’est ce que nous présentons dans cet article.
Le stockage en ligne consiste à déposer des documents dématérialisés sur des serveurs distants via Internet. Une synchronisation automatique avec les postes de travail permet alors d’enregistrer quasi instantanément toute modification des documents. Il est à noter que cette opération est propre au stockage sur le cloud. Alors que la sauvegarde en ligne a pour fonction d’effectuer des copies de données.
Le système de stockage nécessite donc qu’un utilisateur transmette des informations à un serveur de données. Il peut se servir d’une tablette ou de son ordinateur, qu’il soit sous iOS ou Windows. L’appareil transmet ensuite ces informations à plusieurs autres machines. Ensuite, l’utilisateur accède à ses documents via une application de sauvegarde en ligne, sur son ordinateur ou son mobile.
Dans les environnements de cloud computing, le réseau de serveurs connectés assure le stockage et le partage de fichiers. Afin de garantir la disponibilité du système d’information, ce modèle de stockage implique la duplication des données sur plusieurs machines physiques.
Les données sont alors stockées dans des data center situés dans différentes zones géographiques. Elles peuvent donc se trouver à l’étranger. De cette manière, si le matériel tombe en panne, les informations restent disponibles. En général, l’emplacement principal est assez proche de l’utilisateur pour une meilleure vitesse de transfert.
Les nuages sont gérés par des fournisseurs de service cloud. Ces derniers sont responsables des serveurs externalisés dans leurs centres de données. Ils se chargent alors :
Pour bénéficier de ces services, les utilisateurs finaux paient un forfait au mois ou à l’année. Les tarifs varient selon plusieurs critères, notamment la capacité de stockage, la durée requise, le nombre d’appareils, etc.
Il est facile de partager ses dossiers en passant par la plateforme de service de stockage en ligne. Contrairement aux pièces jointes des courriels où la taille est limitée, il est possible d’envoyer des dossiers volumineux. Photos, vidéos, documents peuvent être partagés à toutes les personnes concernées.
Il suffit d’envoyer un lien au destinataire concerné depuis son appareil numérique. Ou créer un groupe, une liste de destinataires et les inviter à accéder au fichier partagé. Comment ? En leur adressant le lien de partage par sa messagerie électronique, par SMS ou le chat. Les personnes qui en disposent pourront alors l’afficher ou le télécharger.
Toute modification des données est immédiatement synchronisée pour tous les membres. Ces derniers peuvent donc consulter ou visualiser les dernières versions enregistrées. Et ce, même si ces personnes ne disposent pas de compte chez le fournisseur de service cloud.
Les opérateurs de prestations dans le nuage mettent à disposition une plateforme centralisée accessible par tous les professionnels d’une équipe. Ainsi, les collaborateurs peuvent ajouter des documents, les modifier et s’organiser pour travailler efficacement sur un même projet. Enfin, s’ils disposent de tous les droits.
En effet, distribuer un fichier en ligne inclut des options de partage. Le propriétaire des documents peut décider des autorisations qu’il accorde à son destinataire : une simple lecture ou l’écriture. De plus, le lien partagé peut être protégé par :
Ces autorisations d’accès s’appliquent également aux sous-répertoires. Cela signifie que l’utilisateur peut donner un accès à un seul répertoire parmi tous ceux qui composent un dossier principal.
Le cloud public représente un modèle de cloud computing, destiné aux entreprises et aux particuliers. Il correspond à une infrastructure informatique où intervient un prestataire. Celui-ci met à disposition du public des ressources via Internet. Elles correspondent à des capacités de stockage, des applications ou des environnements virtuels sous licence. Soit des moyens évolutifs qu’un particulier, et même qu’une organisation ne peut pas toujours réaliser.
Certains opérateurs de service cloud public tels que DropBox, OneDrive ou iCloud offrent de l’espace gratuit. Cependant, la taille mise à disposition devient parfois insuffisante dans la durée. Dans ce cas, les clients s’orientent alors vers un abonnement ou un paiement à l’utilisation. Les prix varient ainsi en fonction des besoins de l’utilisateur. Ce dernier n’a plus à se soucier d’un remplacement de son disque dur.
Un autre grand avantage avec des prestataires de services cloud computing publics, c’est qu’ils sécurisent les données. En effet, ils embauchent du personnel spécialisé dans la sécurité pour :
Les meilleurs opérateurs appliquent des règles strictes pour protéger les dossiers de leurs clients.
Le stockage et le partage de données sur le cloud sont simples et rapides à mettre en œuvre. Pour répondre à ces deux actions, il suffit de ces éléments :
De plus, les opérateurs prônent la sécurisation des informations qui transitent dans leur environnement virtuel. Ainsi, tout est mis en place pour faciliter la vie des particuliers et des entreprises. Qu’en est-il de la sauvegarde en ligne, mes données sont-elles sécurisées ? Cette protection, est-elle propre au stockage de fichiers en ligne ? Drive et sauvegarde en ligne quelles différences ?