La plupart des entreprises ont bien compris l’importance d’une bonne stratégie de sauvegarde de leurs données. Celle-ci leur garantit un stockage de leurs informations en toute sécurité, avec la possibilité de les récupérer en cas de besoin ou d’incident. De nombreuses sociétés se sont tournées vers un système de sauvegarde en ligne, en faisant appel à un fournisseur cloud. Le backup en ligne permet en effet de conserver ses fichiers et dossiers les plus importants sur des serveurs externes.
Ils sont ainsi à l’abri d’un éventuel sinistre ou d’une cyberattaque au sein des locaux. Les technologies cloud facilitent également l’accès aux données, offrant aux utilisateurs la possibilité de les consulter depuis n’importe quel poste de travail connecté à Internet. Cependant, l’augmentation du volume d’informations à stocker peut compliquer la prévision des coûts. Découvrez les points à prendre en considération à travers ces 5 étapes qui faciliteront la gestion de votre budget de sauvegarde cloud.
Les solutions de backup en ligne proposent en général des forfaits annuels ou mensuels, en fonction de l’espace utilisé pour stocker vos informations. La tarification dépend donc du nombre de gigaoctets ou téraoctets que vous souhaitez conserver. Définir le volume de données à sauvegarder est la première étape dans la mise en place de votre budget cloud.
La tâche n’est pas si simple ! Un disque dur est bien souvent rempli de fichiers pas toujours indispensables, de doublons et même d’éléments obsolètes qu’il convient de supprimer. Réfléchissez aux types de données que vous prévoyez de sauvegarder. Elles n’ont pas toutes la même importance et certaines n’ont pas besoin d’être téléchargées sur le cloud.
Dans cet environnement ou chaque octet compte, l’optimisation est le maître-mot. Des technologies de déduplication et de compression des dossiers sont généralement proposées par les prestataires de sauvegarde cloud. La taille de chaque fichier est ainsi réduite, ce qui vous permet d’économiser des ressources réseau lors des transferts et du stockage.
Quelle différence entre sauvegarde et archivage des données ?
Les durées de conservation de certaines informations ne sont pas toutes égales. Un fichier peut par exemple devoir être conservé plusieurs années par une entreprise (les factures, les documents de comptabilité), tandis que d’autres ont une durée de vie beaucoup plus courte. Il s’agit souvent d’obligations légales auxquelles chacun doit se conforter.
Ces données non manipulées ne devraient pas encombrer vos sauvegardes quotidiennes. Une solution d’archivage vous permettra de ne pas saturer votre bande passante inutilement. À l’image d’une bibliothèque contenant d’anciens classeurs, vos archives garderont l’ensemble de vos données en sécurité sur le long terme et à moindre coût.
Le second point à considérer concerne le lieu qui accueillera vos sauvegardes. Une stratégie de backup 3-2-1 est conseillée pour vous garantir un niveau de sécurité optimal. Il s’agira de conserver un ensemble de 3 sauvegardes (dont l’originale), sur deux supports différents au minimum (disque dur, clé USB…), dont l’un stocké à l’extérieur de l’entreprise.
Opter pour une solution de sauvegarde cloud vous assure ainsi une redondance des backups. Grâce à la conservation de vos données sur des serveurs externes (le fameux 1 du plan 3-2-1), vous disposerez d’une capacité de restauration d’un appareil ou d’une infrastructure complète en cas d’incident dans vos locaux (inondation, incendie, panne…)
Votre prestataire de sauvegarde en ligne peut vous proposer lui-aussi une redondance des sauvegardes vers plusieurs datacenters. Vos données sont alors dupliquées et envoyées sur différents sites. Ces derniers sont généralement éloignés géographiquement pour prévenir toute anomalie ou sinistre (catastrophe naturelle, intempéries…).
La troisième étape de votre planification porte sur la fréquence à laquelle vous effectuez vos backups. Vous entendrez parler de RPO (Recovery Point Objective), c’est-à-dire la quantité maximale de données que vous pouvez vous permettre de perdre. Ainsi que de RTO (Recovery Time Objective), soit le temps de récupération de vos données suite à un sinistre.
Un RPO faible signifie que l’on souhaite limiter au maximum la perte de données en cas d’incident. Cela est souvent rencontré au sein d’entreprises du secteur bancaire ou des télécommunications, qui traitent une quantité de données conséquente au quotidien. À l’inverse, une société avec une plus faible volumétrie pourra définir un RPO plus élevé.
Ex : Un RPO de 15 minutes nécessitera des backups tous les quarts d’heure.
Le RTO quant à lui est une durée d’interruption acceptable définie à l’avance, en tenant compte des besoins d’une société vis-à-vis de son infrastructure informatique. Il sera d’autant plus faible que l’entreprise est dépendante de son système informatique pour sa production (ex : utilisation d’un ERP ou d’un CRM).
Ex : Un RTO de 60 minutes fixe un objectif de reprise de l’activité dans l’heure qui suit l’interruption.
Les logiciels et prestataires de backup permettent habituellement de paramétrer la fréquence des sauvegardes pour chaque poste de travail. Plus celle-ci est élevée, plus les dépenses pourront être importantes. Il est donc conseillé de planifier ses sauvegardes suivant ses besoins et de la quantité de données manipulées chaque jour.
Une petite structure n’accumulant pas un flux important d’informations pourra se contenter d’un backup complet quotidien voire hebdomadaire. Cela permettra de ne pas saturer le réseau inutilement durant les heures d’activité. Pour les entreprises générant des quantités plus importantes, des sauvegardes plus régulières pourront être nécessaires.
La sauvegarde en ligne n’est pas uniquement une question de coût suivant le volume de données conservé. Les prestataires peuvent également facturer les opérations liées aux transferts entre votre ordinateur et le cloud et inversement. Chaque mouvement de données doit donc être justifié afin de ne pas plomber votre budget.
Comme évoqué précédemment, transférer régulièrement des éléments statiques qui nécessitent une conservation sur la durée est une erreur fréquemment rencontrée. Ces fichiers n’ont pas vocation à être manipulés et traités, et viennent alourdir vos transferts quotidiens. Optez donc pour un archivage !
Renseignez-vous également sur les frais facturés dans le cadre d’une restauration de données. Le déplacement d’un grand volume à partir du cloud peut en effet faire grimper la note. Les techniques de déduplication, ainsi que le paramétrage des applications dans le but de minimiser les transferts de données permettent aussi des économies non négligeables.
Les frais de maintenance liés à la conservation et au contrôle des sauvegardes sont aussi à prendre en compte. Il est en effet primordial de veiller à l’intégrité de vos backups, afin de vous assurer qu’ils soient complets et sans erreurs. Votre fournisseur pourra ainsi vous proposer une supervision régulière de vos sauvegardes par des techniciens qualifiés.
De la même manière, le processus de récupération doit être testé régulièrement (au moins une fois par an, les tests trimestriels étant recommandés). Il s’agira de procéder à un test de redémarrage de vos services, dans l’optique d’une reprise après sinistre (panne informatique, cyberattaque, incendie…)
Ces procédures sont définies dans le cadre d’un plan de reprise d’activité (PRA). Le fonctionnement d’un PRA informatique comporte une succession d’étapes, établies à l’avance et validées dans un document écrit. Il peut prévoir par exemple une réplication de l’infrastructure informatique sur un site de secours, via un service cloud.
Comme vous venez de le lire, les dépenses liées à une stratégie de sauvegarde dans le cloud peuvent varier considérablement d’une entreprise à l’autre. Elles sont calculées en fonction notamment des ressources allouées pour stocker vos données en ligne (volume), de la fréquence des sauvegardes, de l’utilisation de la bande passante ainsi que de la volumétrie des transferts effectués quotidiennement.
D’autres paramètres rentrent également en compte et doivent être pris en considération : durée de vie et de conservation des données, mise en place d’une redondance des sauvegardes vers plusieurs datacenters, mises à jour des logiciels et coût des licences, supervision régulière de l’intégrité des sauvegardes et tests de récupération des données…
Les services cloud exigent de ce fait une nouvelle manière de budgétiser, notamment en raison des services proposés sur la base d’un abonnement au mois ou à l’année. Le choix de votre solution cloud pourra se porter vers des prestataires grand public (Microsoft Azure, Google Cloud Platform, iCloud d’Apple…) ou vers un prestataire privé.
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